Biennale du Design à Saint-Étienne

Il est des rendez-vous qu’il est important de ne pas rater. La biennale internationale du design à Saint-Étienne en est un, et c’est pour cette raison que nous sommes partis en équipe pour en prendre plein la vue pendant une journée à sillonner la ville. 

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La biennale du design : une ville à l’heure du design

Biennale internationale : un rendez-vous

La Biennale du design est un rendez-vous qui a lieu à Saint-Étienne depuis 1998. La ville est en effet reconnue « ville creative design Unesco ». C’est la seule en France à ce jour ! Et c’est toute la ville et même toute la métropole qui est investie par le design sur différents sites, du 6 avril au 30 juillet 2022. Pour cette 12^e édition intitulée “Bifurcations”, l’idée était d’inciter les acteurs du design à partir à l’aventure. En effet, depuis 2020, la France a été amenée à vivre des bifurcations radicales, et ce n’est qu’un début ! Il est donc proposé aux designers de faire un pas de côté pour explorer de nouveaux chemins, ici et maintenant. 

La biennale du design invite également le public à considérer le design comme un outil potentiel pour bifurquer.

Il y a une invitée d’honneur pour cette édition : l’Afrique. Au cœur des enjeux écologiques et politiques contemporains, le continent fait l’objet d’une exposition dédiée à ses pratiques inspirantes. 

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L’organisation dans la ville

Pas moins de 7 expositions et plus de 150 événements, c’est ce que propose cette année la biennale internationale du design ! À l’heure où nous écrivons ces lignes, il reste encore quelques jours pour vous y rendre, ne ratez pas le rendez-vous. 

La biennale du design, c’est l’occasion de découvrir des expositions, bien sûr. Mais pas seulement ! Il y a aussi des documentaires, des conférences, des travaux d’étudiants et de chercheurs sous différentes formes artistiques et scientifiques. 

Au mois de mai, les designers ont investi les commerces de la ville : ils ont pu mettre leurs créations en valeur dans une vingtaine de boutiques. 

C’est aussi le mobilier urbain qui se met à la page. Pendant plusieurs mois, les prototypes des créations de designers sont installés dans l’espace public et utilisés par les riverains ou les touristes. L’occasion de tester et d’expérimenter pour inventer l’espace urbain de demain.

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Les expositions de la biennale du design

Ce que nous avons vu

Nous avons commencé notre journée tous ensemble par la cité du design, un site qui regroupe sept expositions. Les premières que nous ayons vues étaient “Le Monde, sinon rien” et “FABécole” . Nous avons noté avec plaisir que toutes les PLV (le doux nom qu’on donne aux publicités sur le lieu de vente) y compris les supports qui maintenaient les projets exposés étaient en carton ou tissus recyclables. Les œuvres avaient toutes un sens ou un but particulier en rapport avec l’environnement. Évidemment, cela ne pouvait que faire écho dans notre équipe. 

Par exemple, une œuvre servant d’assise était uniquement faite de récupération de chutes de marbre.

Ensuite nous nous sommes séparés pour que chacun puisse voir ce qui l’intéressait. Cela nous a aussi permis d’avoir une vision d’ensemble sur les projets proposés. 

L’expo “Maison Soustraire, a posteriori” présente des œuvres où l’on interroge le “moins”. En effet, on a retiré de la matière à des objets du quotidien qui deviennent alors de tout nouveaux objets. 

Dans “Dépliages”, nous avons pu observer des œuvres crées en matières recyclables, avec toujours une pensée vers l’utilisation du quotidien et la durabilité. Une véritable réflexion sur la conception d’objets. 

“Du sensoriel au biomimétisme” est une expo plus interactive qui crée une véritable expérience utilisateur. Logique, c’est un peu la marotte des designers ! Nous avons aimé, par exemple, l’escalier musical qui nous a transformés en musiciens en un clin d'œil ! 

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Ensuite nous avons visité l’expo “Singulier Plurielles” consacrée à l’Afrique. Nous y avons découvert les pratiques des designers africains qui innovent pour répondre aux enjeux écologiques et politiques qui secouent le continent. Par exemple, nous avons pu observer des photos d’un lieu entièrement construit en terre au Sahel.

Nous avons également vu l’exposition “At Home” qui aborde le sujet de la bifurcation dans le foyer à travers les objets du quotidien, et qui inspire une réflexion sur le “logement” : ce qu’il était autrefois et ce qu’il devient, notamment après la pandémie et ses confinements. 

Dans l’exposition “Autofiction” consacrée à l’automobile, nous sommes invités à aller plus loin sur le sujet de la mobilité, autour de l’objet “voiture”, et notamment de la place qu’il occupe dans nos vies. L’idée, c’est d’utiliser le regard du design pour réfléchir et contribuer à la mutation de l’automobile. 

“Le monde sinon rien” est une expo interactive qui amène à explorer les différents versants traités par les écoles d’art et de design. 

En début d’après-midi, nous nous sommes rendus au magasin “Hors-Cadre” : un concept de boutique dédiée à la Biennale et à des produits locaux, le tout mis en lumière par un accueil et une scénographie pensés pour créer une riche expérience utilisateur.

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Bien sûr, nous sommes également allés sur le site Le Corbusier et notamment à l’église Saint-Pierre, investie dans sa partie basse par une exposition concernant la micro-architecture : “Le champs des possibles”. 

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Les projets qui ont marqué l’équipe

L’exposition “maison soustraire” a beaucoup marqué Catie, notre stagiaire qui seconde en ce moment les designers d’objets. 

“Grâce à cette expo, on remarque qu’on vit avec beaucoup de matières autour de nous qui ne sont pas forcément nécessaires. Pour l’avenir, se poser des questions sur la manière de concevoir des produits avec le moins de structure possible peut être efficace.”

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Quant à Mathilde, notre assistante directrice artistique et graphiste, c’est “Le Tambour Sonore” qui a le plus retenu son attention. Il s’agit d’un studio mobile en forme de cercle qui permet d’offrir un paysage sonore et une assise modulable et confortable pour réaliser des interviews. Outil pratique pour réaliser des enquêtes dans la ville en mettant son interlocuteur dans une bulle pendant le temps de la conversation. Il peut être utile aux étudiants, aux architectes, aux chercheurs, aux collectivités…

“J’aime les démonstrations et le fait de pouvoir tester un prototype pour mieux comprendre l’utilisation. De plus, c’est intéressant de trouver d’autres méthodes pour aller à la rencontre des gens en tenant compte des sensibilités et en supprimant les possibles agressions.” 

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Margaux, UX/UI designer, a bien aimé Mémo. Un petit objet qui vous rappelle de switcher des données mobiles à la wifi quand vous n’êtes pas en déplacement, pour réduire votre impact numérique. Tout simple, mais très malin ! 

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Quentin, notre stagiaire en e-marketing, est un passionné d’automobile. Sans surprises, c’est donc une voiture qui a retenu son attention à la biennale du design. En l’occurrence la Peugeot E-legend, une voiture électrique, autonome et connectée. 

“J’ai un petit faible pour les voitures. Celle-ci m’a attiré par son design, et le fait que ce soit une voiture française m'a beaucoup plu.”

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Ce que nous retenons de la biennale du design

Des découvertes

Plusieurs techniques ont retenu notre attention. 

Nous avons découvert par exemple qu’il était possible de créer des contenants alimentaires à base d’épluchures de légumes. Une formidable idée pour transformer et valoriser des déchets bio-sourcés dans une optique zéro déchet. 

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Nous avons également découvert qu’on peut aujourd’hui fabriquer des briques grâce à l’urine humaine. Une technique pleine de génie inventée en Afrique du Sud. 

Nous avons aussi été sensibles à la réutilisation des déchets textiles. En effet, la mode est un des secteurs visés et priorisés par l’Ademe pour la réduction d’impact. 

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Des inspirations pour la suite

Cette visite à la Biennale internationale du design a été un agréable moment d’équipe. Mais au-delà de ça, elle nous a inspiré. En effet, notre curiosité aussi bien que notre culture générale ont été nourries, et nous en sommes repartis avec mille idées. 

Mathilde par exemple a eu un coup de foudre pour le marbre. 

“C’est incroyable comment une pierre si douce et lisse peut avoir une aussi belle couleur, un aussi beau motif.”

Sa curiosité a aussi été attisée par le projet de transformation et valorisation de déchets bio-sourcés, qui fabrique des contenants alimentaires à base d’épluchures de légumes. 

“Je me demande si on pourrait faire des objets à partir de plantes sans utiliser de matériaux polluants. Ça rendrait sûrement nos objets plus joyeux !” 

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Vous le voyez, nous sommes repartis de la Biennale du design avec des étoiles plein les yeux et des idées plein la tête. Nous avons beaucoup apprécié de voir que l’art se mêle à la praticité et aux objets du quotidien. En effet, chez À Demain, nous pensons que le design est un outil formidable pour inventer un futur plus respectueux du vivant : cette biennale nous a confortés dans cette idée !  

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